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La reprise est donc en marche, reste à savoir si elle est sur de bons rails. «L’activité reprend dans un contexte incertain», titre Aujourd’hui le Maroc en reprenant les chiffres clés de la note de la DEPF. L’incertitude puise son fondement dans l’éventualité de nouvelles vagues de contagion qui auraient de lourdes répercussions économiques. Le redressement de l’économie nationale est également tributaire de la reprise de l’activité mondiale. Cette dernière devrait reprendre son souffle à partir du troisième trimestre. Un timing marqué par la levée des mesures de confinement et l’adoption de plans de relance au niveau de plusieurs pays.
Concernant la demande nationale, les mesures prises par les pouvoirs publics ont permis de contenir partiellement les retombées négatives de la crise sur la consommation des ménages, souligne le Matin. Cependant, la baisse des revenus des ménages a induit un changement dans les modes de consommation dans le contexte de la crise et de la succession de deux mauvaises années agricoles. L’effort d’investissement, lui, a ralenti, logiquement impacté par le repli des importations en biens d’équipement (-20,1%) et des activités immobilières, note Libération. Les exportations n’ont pas été épargnées par la baisse de la demande internationale, enregistrant des contre-performances particulièrement au niveau des produits agricoles et agroalimentaires (-4,3%), électroniques et électricités (-5,2%) et de textile et habillement (-34,9%).
Pour ce qui est des secteurs clés, les indicateurs clés sont mitigés. Les livraisons de ciment, indicateur clé du secteur du BTP, ont baissé de 19,5% à fin juillet dernier, relève l’Économiste, expliquant que cette baisse est occasionnée habituellement par les vacances relatives à la fête de l’Aïd Al-Adha ayant coïncidé avec ce mois. Concernant les opérations de financement du secteur immobilier, elles ont connu une légère accélération au terme des six premiers mois de 2020, soit une hausse, en glissement annuel, de l’encours global des crédits accordés au secteur de l’immobilier de 1,6%, portée par l’amélioration de l’encours des crédits alloués à l’habitat de 1,8%.
De retour au tourisme, la DEPF dévoile un secret de polichinelle: ses recettes sont en chute libre. Elles ont accusé un repli de 33,2% durant les 6 premiers mois de l’année, l’équivalent de 11,1 milliards de dirhams, reprend Telquel dans sa version électronique, en ajoutant que le nombre des arrivées touristiques s’est replié de 63 % à fin juin 2020, et celui des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés de 59 %. Une évolution plus favorable, «bien que modeste», est attendue durant les prochains mois, nourrie par la relance du marché local.
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